Résumé:
Weetzie est un petit brin de fille qui a grandi avec sa mère, starlette alcoolique, et son père, scénariste junkie, dans le Los Angeles des années 1980. Pour trouver l'amour, Weetzie fait équipe avec Dirk, son meilleur ami. Cette quête les mènera jusqu'à un réalisateur qui ne quitte jamais son imper, le mystérieux Max, et à un surfeur aux cheveux platine, Duck.
Weetzie devra retirer les lunettes qui lui font voir la vie en rose pour se confronter à la noirceur du monde et découvrir la recette du bonheur...
Weetzie est un petit brin de fille qui a grandi avec sa mère, starlette alcoolique, et son père, scénariste junkie, dans le Los Angeles des années 1980. Pour trouver l'amour, Weetzie fait équipe avec Dirk, son meilleur ami. Cette quête les mènera jusqu'à un réalisateur qui ne quitte jamais son imper, le mystérieux Max, et à un surfeur aux cheveux platine, Duck.
Weetzie devra retirer les lunettes qui lui font voir la vie en rose pour se confronter à la noirceur du monde et découvrir la recette du bonheur...
Mon
avis:
Une chose est certaine ce livre sort de l'ordinaire et c'est tout
à fait par hasard que je l'ai lu. Pour la première fois où presque j'ai
ressenti le besoin de ne pas lire ce livre d'une traite mais de jongler
également avec un second. Comment l'expliquer? Peut être un je ne sais
quoi de bizarre, d'absurde et de déroutant dans ce roman. Néanmoins,
j'ai été jusqu'au bout car j'étais curieuse de découvrir ce qu'il
pouvait y avoir plus loin.
Cette
série aux États-Unis est un véritable phénomène mais qui n'a pas encore
touché la France et un film évènement est d'ailleurs prévu. Alors
forcement avec une communication pareil, on pense qu'il ne faut
absolument pas passer à côté.
Cependant,
ce roman ne plaira pas à tout le monde j'en suis parfaitement
consciente et c'est ce qui se ressent dans les premières réactions des
lecteurs sur internet: les critiques sont plutôt mitigées voire
mauvaises.
L'histoire
est assez simple: un ensemble de personnages hétéroclites, réunis dans
une même maison qui vivent leur vie comme il leur plait. Cela rappelle
un peu les années 60, le mouvement hippies et l'ambiance qui devait y régner. Même si chacun vit harmonieusement dans cet ensemble, l'auteure
aborde plusieurs thèmes importants: l’homosexualité, la différence, la
maladie, l'entraide, l'amour familial...
L'histoire est simple sans
fioriture, divisées en cinq parties chacune avec un narrateur différent
mais toutes linéaires sur le plan chronologique. Clairement j'ai eu
l'impression de retrouver un petit air des Chroniques de San Francisco
(Armistead Maupin), un de mes coups de cœur favoris, ce qui m'a donné
envie de ne pas l'abandonné.
Cependant,
pas de coup de cœur ici. La narration est simple mais parfois un peu
longue à suivre et les personnages ont des réflexions parfois qui m'ont
perdu. De même, les personnages sont assez peu décrits ce qui rend
délicat de s'attacher à eux par moment. Rien que leur noms, complètement
loufoques et invraisemblable, n'ont pas aidé. Enfin, dans ce roman où
il est plutôt question de quotidien, les notes de fantastiques m'ont
déstabilisées; encore une fois trop abracadabrant pour moi ! Je pense
que c'est pour ces raisons que j'ai eu du mal à lire ce roman du début à
la fin sans faire de pause avec un (ou plusieurs) autre(s).
Pour
résumé, Weetzie Bat est un roman complètement barré, loufoque, par
moment touchant par d'autres trop perché mais qui par les thèmes traités
et l'ambiance à tout de même de bons côtés. Ne vous fiez surtout pas à la couverture qui pour moi ne correspond pas du tout à l'ambiance du livre !