Les orphelins de métal, Padraig Kenny, édition Lumen

Résumé:
Christopher a beau être orphelin, il fait l'envie de tous ses amis... des amis bien particuliers, puisque ce sont des robots ! C'est que, contrairement à eux, il est ce qu'on appelle un Authentique : un être humain doté d'une âme, une vraie. Apprenti auprès d'un inventeur malhonnête, Absalom, le garçon observe avec consternation les manigances de son mentor, et passe ses soirées à enchanter ses camarades de métal avec les rares souvenirs qui lui restent d'avant – avant l'incendie qui lui a enlevé ses parents. Malheureusement, l'escroc se double d'un menteur... Absalom dissimule depuis des années un étonnant secret !
 Service presse Lumen édition
 
Mon avis: 
Encore un petit nouveau chez les éditions Lumen à destination d'un plus jeune public. Alors que ce roman attendait sagement que j'ai le temps de le lire, les chroniques commençaient à voir le jour vendant sa qualité.
Le résumé de ce roman (en un seul tome) avait forcement de quoi attirer la curiosité. Avec calme, j'ai donc ouvert et commencé ce livre avant de plonger au cœur de ce monde peuplé de robots. L'univers en lui même est d'une extrême simplicité mais c'est toute la galerie de personnages qui fait la véritable force de ce livre. Dans un monde où les robots ressemblent presque à de vrais êtres humains, la différence réside dans leur absence d'âme; ce qui est totalement interdit.
La frontière entre la machine et l'homme n'a jamais été aussi mince. Nous suivons avec émotions le chemin du jeune Christopher, apprenti d'un vieil inventeur qui va soudainement être enlevé. Ses amis robots, ne se posent pas une seule seconde la question et décide de voler au secours de leur ami.
Leur chemin va être riche en découvertes pour ces petits êtres entièrement bons et surtout extrêmement candides. A leur opposé on va faire la découverte d'autres personnages qui, dotés d'une âme, se révèleront d'une cruauté sans nom sous le prétexte de la recherche et du pouvoir.

Cette histoire est vraiment touchante et bouleversante justement par cette dualité bien/mal que l'on retrouve dans les personnages. L'auteur prend le partie de montrer que dépourvu d'âmes les robots ne peuvent causer de dommage de leur propre volonté à une tierce personne. Leurs émotions n'arrivent jamais à faire dépasser cette aversion pour causer de la douleur. Dit comme cela, c'est presque naïf, pourtant c'est aussi une belle leçon d'humanité.
Une histoire douce, un peu de suspense mais vraiment une belle leçon portée par des personnages très attachants!

☺: à partir de 10 ans