Résumé :
Dans
un monde où la population vit protégée de monstres, les Spectres,
par des boucliers, seules quatre femmes, les Effigies, ont des
pouvoirs surnaturels capables de terrasser cette menace. A la mort
d'une Effigie, son pouvoir et ses souvenirs sont transmis au hasard.
Lorsque Natalya, l'Effigie du feu, meurt, c'est Maia, une adolescente
ordinaire de 16 ans, qui doit la remplacer.
Néanmoins la jeune fille n'a rien de comparable à Belle, la
puissante héroïne adulée des foules.
Merci à Emily et aux éditions Lumen pour cet envoi
Mon avis: Aux
premières vues, couverture sublime (comme Lumen en a le secret),
résumé attrayant et héroïnes attractives. Un univers dystopique
où le pouvoir est détenu par cinq jeunes filles qui doivent
protéger le monde.
Ce
qui m'a tout de suite plu, c'est le caractère de chacune des
héroïnes. À l'exception de Belle qui a tout de la superwoman
adulée et irréprochable, les trois autres sont bien plus humaines.
Maya n'a rien d'une héroïne et ses débuts parmi les Effigies sont
au mieux discrets voire chaotiques. Après tout quoi de plus
surprenant, il n'y a pas de recette magique pour une lycéenne
normale afin d'apprendre à contrôler ses pouvoirs. Lake et Chae
Rin sont quant à elles beaucoup moins adulées par le public que
leur consœurs, entre peur et rancœurs le retour au bercail
s'annonce plus difficile.
Dans
un univers sombre, où la menace semble grandir et où l'impossible
se produit, la confiance que les gens accordent à la Secte semble
inébranlable. Cette organisation qui a pour but de protéger
l'humanité et tente de garder le contrôle sur les quatre effigies.
Néanmoins, il semblerait que tout ne soit pas si facile et que les
secrets cachent parfois de plus gros complots.
Si
je reste un peu sur ma faim car l'action n'arrive que tardivement et
les secrets semblent nébuleux, je pense qu'il s'agit d'un très bon
tome d'entrée en matière. Il y a beaucoup de potentiel et j'ai hâte
de poursuivre la série.
Citation : Voilà ce qu'était ma nouvelle vie, les caméras et les flashes – le sang et la mort. Pour une raison inconnue, tout semblait aller de pair.