Phobos 3, Victor Dixen, éditon Robert Laffont, Collection R

Résumé : Ils sont les douze naufragés de Mars. Ils sont aussi les complices d'un effroyable mensonge. Les spectateurs se passionnent pour leur plan de sauvetage, sans se douter du danger sans précédent qui menace la Terre.
Elle est prête à mourir pour sauver le monde. Au risque de sa vie, Léonor est déterminée à faire éclater la vérité. Mais en est-il encore temps ?
Même si le compte à rebours expire, il est trop tard pour renoncer. 



Mon avis : Souvenez vous que le deuxième tome se terminait sur une déclaration de Marcus des plus surprenantes qui nous laissait bouche bée en attente désespérée de la suite. Et bien rassurez vous, on reprend l'histoire exactement là où nous l'avions laissé.
Nos douze pionniers doivent affronter la réalité sur Mars alors que les difficultés s’enchaînent. Sur Terre pas de répit non plus, entre les manipulations de Serena et le public qui se passionne pour le sauvetage de leurs héros, une saison 2 de Génésis s'amorce.

On connaissait désormais le talent de Victor Dixen mais ce tome est une apothéose ; il se passe tellement de choses que l'on ne voit absolument pas venir, on ne s'ennuie pas une minute et on se demande comment tout cela va bien pouvoir se terminer.
Sa plume nous maintient en haleine , ses personnages s'affirment définitivement et de manière aussi surprenante que géniale et le suspens est à son comble.
Comme toujours on alterne les points de vue histoire de bien vous laisser sur votre faim.

Je ne m'attendais vraiment pas à ce genre de choses en ouvrant ce troisième volet de Phobos et je reste scotchée. Si quelques légers tout petits détails m'ont un peu décçu, je pense qu'il s'agit du talent de l'auteur pour ne pas avoir peur de prendre des tournants définitifs.
Une fin ? Pas si sûr car il y a encore beaucoup de choses possibles, de situations non terminées et des personnages à terminer.
Alors Monsieur Dixen, allez vous nous surprendre avec un quatrième tome ?!

Citation : De toutes les voiles dont disposent les humains pour naviguer au gré de l'existence, celles du coeur sont les plus difficiles à orienter, et peut-être même est-ce impossible. J'ai longtemps été tiraillée par des vents contraires. J'ai connu le vertige de l'ouragan et la douceur de l'alizé. Il faut me laisser le temps de trouver mon nouveau cap