Après la perte du trésor de
la Commanderie, Auguste, Césarine et leurs amis se retrouvent sur
une île au large des Caraïbes. Tandis que les Autodafeurs mettent
en place leur plan diabolique à travers le monde, les membres de la
Confrérie essaient de trouver un moyen de les contrer. Grâce aux
mystérieux carnets que Césarine a récupéré, les voilà sur les
traces des explorateurs du Xve siècle à la recherche d'un
mystérieux livre qu'on ne peut pas lire.
Troisième et dernier tome des
aventures de la brillante Césarine et d'Auguste, son idiot de frère.
Sauront-ils arrêter le complots des Autodafeurs avant que ceux là
ne suppriment tous les livres à travers le monde ?
Mon avis : Alors que le
premier tome sortait il y a environ un an, j'attendais la suite et
fin de cette saga avec impatience. Une série autour de l'amour des
livres avec des personnages superbement construits, de l'action, de
l'humour et beaucoup de rebondissement.
Je ne vous referai pas tout
mon speech autour de cette saga car j'ai déjà fait la chronique des
premiers volumes. Très loin des romans « à la mode » en
ce moment, l'auteure nous offre ici une vision de l'avenir du livre
et des dangers potentiels de leur remplacement par le numérique.
Mais loin d'être une réflexion philosophique, c'est l'histoire
d'Auguste, adolescent classique et de sa petite sœur Césarine, au
caractère complètement décalé. C'est d'ailleurs l'un des
personnages de romans que je préfère (tous genre confondu). Mais je
m'éloigne un peu, revenons au troisième tome.
Alors que le début du
troisième tome commence en douceur, on retrouve nos héros sur une
île cachée pour se protéger des Autodafeurs. Mais ne vous fiez pas
à ces quelques pages, l'action arrive et les rebondissements
s’enchaînent.
Totalement innovant, l'auteure
nous livre enfin l'aboutissement de l'énigme qu'elle avait imaginé.
Ici, elle nous surprend de manière inattendue avec des révélations
à tomber par terre. Je ne m'attendais pas à de telles légendes et
je suis restée bouche bée devant ce retournement avec cette
nouveauté de genre. Je ne m'attendais certainement pas à cela en
commençant la série l'année dernière. En faite je trouve que même
la plume de l'auteure a évolué depuis le premier tome. Tout est
moins gentil, le style s'accélère avec la montée des enjeux. En
relisant ma chronique précédente, je me rends compte à quel point
ce troisième tome est différent des autres. Une fin en apothéose,
l'auteure s'affirme et les personnages grandissent tandis que le
complot prend de l'ampleur.
De même dans ce second tome,
les personnages évoluent à notre plus grand bonheur. Certes
Auguste, reste un ado qui aime faire de l'humour quand ce n'est pas
le moment et on sourit à certains échanges typiquement adolescents
entre lui et Néné.
Celle qui évolue le plus c'est
Césarine. Très loin de la petite fille qui vivait entièrement dans
son monde, ici elle grandit et apprivoise les relations avec les
autres. Toujours au top quand il s'agit de réfléchir de manière
totalement logique, elle met enfin le doigt sur l'amour. Tout comme
dans le volume précèdent elle occupe une place beaucoup plus
importante.
De même, de nouveaux
personnages apparaissent et ont tout de suite un rôle important dans
le déroulement de l'histoire. On découvre que certain sont liés à
d'ancienne légende historique liées à la Confrérie.
Les plus de ce dernier tome :
- Redécouvrez l'histoire : vous pensiez avoir tout appris à l'école ? Oubliez, en faite vous ne connaissez que la version officielle, celle de La Confrérie est différente. Une magnifique réécriture qui, malgré ses digressions, reste fidèle à notre histoire.
- Un sens de l'humour adapté : alors que l'auteure s'est affirmé par son talent, cela est d'autant plus visible qu'elle se met dans la peau d'adolescent à merveille. Les répliques sont piquantes, mordantes. Et alors quand l'auteure se met dans la peau de Césarine, c'est juste une merveille. Vous allez sourire et rire !!
- Une écriture moderne : très lié à son sens de l'humour, la plume de Marine Carteron est très moderne avec des références liées à 2015 (petit clin d’œil à Hunger Games très amusant).
Je suis certaine de pouvoir
encore parler sur plusieurs lignes de ce roman, mais j'ai trop peur
de vous révéler le contenu du livre. Il faut le découvrir vous
même car il vaut le coup.
Encore un petit mot pour vous
mettre l'eau à la bouche ? Jusqu'à la dernière phrase vous
serez surpris ; merci Marine Carteron pour cette ultime phrase
qui résume cette saga à merveilles : surprise !
Enfin un dernier merci aux
éditions Le Rouergue qui avait proposé un concours pour la sortie
de ce roman. Le but était d'écrire une page du journal de Césarine.
Choisie par Césarine Mars, elle même, j'ai eu l'immense plaisir de
gagner un exemplaire dédicacé. MERCI !!!!!!!