Hanté
par un souvenir douloureux, Sandro n'arrive plus à faire face.
Désespéré, il tente le tout pour le tout et se rend au milieu de
la forêt amazonienne.
Dans
cette jungle dangereuse, à des milliers de kilomètre de Manhattan,
il se dirige à la rencontre du peuple indigène responsable de son
malheur.
Il
n'a qu'un seul but : les rendre aussi malheureux que lui mais
sans jamais avoir à faire à eux. Il charge donc son guide Krakus de
s'en occuper.
Si
vous connaissez déjà Laurent Gounelle par ses précédents livres
alors vous vous doutez déjà de ce qui vous attend. C'est un roman
oui, mais avec un sens caché (enfin juste dissimulé sous vos yeux).
En faite c'est une réelle philosophie de vie à laquelle vous invite
cet auteur.
Le
plus : A première vue c'est une immersion dans un peuple
indigène à la vie et aux coutumes très différentes des nôtres ;
un peuple que rien ne semble pouvoir rendre malheureux. Cependant, il
ne faut pas se fier aux apparences car il s'agit là de comparer ces
deux modes de vie pour nous faire comprendre les travers de notre
sociétés et de nos vies.
Quant
au style, on retrouve avec plaisir le ton simple et efficace de
Laurent Gounelle. Derrière le chagrin du personnage principal se
cache un besoin de faire ressentir aux autres son propre malheur même
si ce n'est pas lui qui va être au cœur de ce roman. Pour moi il
s'agit plutôt de Karkus qui va mener le jeu dans cette forêt
lointaine.
Aussi,
je trouve que ce personnage est plus creusé que celui de Sandro.
Je me suis attaché à ce professeur désabusé par la tristesse et
son vœux de détruire tout le bonheur de la tribu mais le
retournement m'a parut un peu simple à la fin du livre.
C'est
un bon livre, mais je ne trouve pas qu'il soit plein de suspens comme
je l'avais lu à plusieurs endroits. Personnellement je ne pense pas
que c'était le but de l'auteur de mener l’enquête en laissant
planer le doute.
C'est
un très bon roman où l'on retrouve le côté philosophique de
Laurent Gounelle, une approche presque anthropologique des habitudes
de vie d'une autre société. Si l'histoire nous captive c'est son
sens second qui demeure : toutes ces petites choses auxquelles
on donne de l'importance dans la vie et qui peuvent être la source de notre malheur. Je n'en dit pas plus et vous
laisse découvrir cette analyse par vous même !
Encore son dernier livre à lire avant de le rencontrer en dédicace à la librairie!!!!!!!
J'avoue que j'ai préféré ses deux premiers livres; et vous??